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Ile de Tanna (VU) – 1er et 2 octobre

Levés sous un ciel très couvert et une pluie intermittente, nous arrivons à l’aéroport à 12h
pour le check-in. Nous ne sommes que 4 passagers : sans doute un tout petit avion !

Le pilote arrive : jeune, débraillé, coiffé en brosse avec de grosses lunettes de soleil blanche ;
quant à l’avion, il s’agit effectivement d’un petit Cesna de 6 places datant des années 70, de
quoi mettre définitivement un peu plus de piment dans l’aventure et faire stresser Emilie…

Avec notre jeune pilote...

Le vol pour l’île de Tanna, d’une durée de 1h, se passera très bien, avec quelques sympathiques
sensations au décollage et à l’atterrissage sur la petite piste de l’aéroport.

Nos affaires déposées à l’hôtel, partons, avec le couple d’australiens et David, notre chauffeur un
peu fou, en direction du fameux volcan.
La route est très cahoteuse et le 4×4 se révèlera indispensable pour franchir les trous de plus de 50cm.

Nous croisons de nombreux habitants, une fois de plus tous souriants et curieux à notre approche,
vendant fruits et légumes en bord de route.
Enfin, après une bonne heure de route, nous apercevons la plaine désertique située au pied du
volcan (du sommet duquel des nuages de fumée s’échappent), avec différents tons de rouge et de
gris pouvant faire penser à la plaine des cafres (Réunion) ou au volcan d’Isabella (Galapagos).

Arrivés au portail d’entrée du volcan, on nous indique que le volcan étant actuellement classé en
niveau 2 d’activité (sur une échelle de 5) : nous pouvons passer.

Nous passons par une « steam road » (route de laquelle s’échappent des nuages  de vapeur), puis
arrivons au pied du volcan. Il fait encore jour mais nous apercevons déjà quelques jets de pierres
en fusion. Le cratère n’est qu’à quelques centaines de mètres du parking ; à l’approche du sommet,
une explosion se fait entendre et un épais nuage de fumée est dégagé.

Une vaste plaine désertique et un nuage qui s'échappe

La  seule consigne sécurité de notre guide (bien loin des normes de sécurité occidentales…) : « si de
la lave arrive à votre hauteur, regardez d’abord ou elle va tomber avant de courir pour l’éviter !».

Pour le reste, nous resterons 2 heures au sommet du volcan, notre guide nous indiquant le meilleur
point de vue. Le bruit sourd des explosions fait sursauter Emilie et les roches en fusion volent
littéralement à plusieurs dizaines de mètres de haut, allant jusqu’à atteindre notre niveau…

Un spectacle tout simplement époustouflant… et, la nuit tombée, sans doute le plus extraordinaire qu’il nous
ait été donné de voir…

Vidéo éruption sur le mont Yasur

Nous rentrerons à notre hôtel encore excités de cette super expérience avant de repartir le
lendemain matin à 7 h dans notre petit coucou avec notre pilote et son look de lendemain de soirée…

Quelques heures sur Internet, et nous rejoignons un groupe de français (dont Owen, Marilou et
Thomas) dans un bar, en front de mer, pour regarder le match France-Tonga…puis nous remettre de
cette belle déculottée en enchaînant par une soirée bien sympa chez des amis de Owen et Claire.

Le lendemain matin, Thomas (qui, parmi ses différentes activités est prof de kite et de paddle), nous a
donné RDV près de l’ilôt d’Erakor, avec Marilou et Owen, pour une session de paddle : une matinée
bien sportive dans un décor superbe ; de quoi faire patienter Guillaume, en manque de vent
depuis 10 jours…

Après cette semaine bien remplie, Thomas nous a conseillé d’aller nous évader sur l’île de  Pélé, au nord
de Efate avec, au programme, découverte de la culture locale et, si les conditions le permettent, kite !
Nous préparons donc nos affaires et proposons à Marilou de se joindre à nous pour cette nouvelle escapade…

Galerie Photos :

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