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Ile d’Efate (VU) – 27 au 30 septembre 2011

Il y a encore 2 ans, on ne savait strictement rien du Vanuatu… et puis, des amis y sont allés, nous
sommes allés chercher des informations sur le Net et, on a décidé de le mettre comme un incontournable
de notre périple. « Authentique », « traditionnel », « populations accueillantes », « volcans » sont
quelques mots qui nous ont attirés… notre séjour de 2 semaines nous dira si nous avons eu raison.

La Vanuatu, en quelques données clés

Située à 1750km à l’est de l’Australie ou encore à 500km au nord-est de la Nouvelle Calédonie, la
République du Vanuatu est composée de quelques 80 îles (dont 69 habitées) qui comptent environ
215 000 habitants.

Les îles du Pacifique furent les derniers endroits sur terre à être colonisés et les premiers signes
de vie sur le Vanuatu remonteraient seulement à environ 4000 ans.

Un condominium franco-anglais sera créé en 1906, ce qui explique que de nombreux « Ni-Vanuatu »
parlent français ou anglais, l’anglais prenant néanmoins le pas sur le français.
L’année 1980 verra l’indépendance proclamée, la République du Vanuatu étant créée.
La grande majorité de la population est rurale et vit d’une pêche et d’une agriculture de susbistance
(à noter que la viande de boeuf est excellente et moins chère que le poisson).

Dans certaines îles (ex. Tanna), on porte encore avec le namba (sort d’étui pour pénis), l’eau courante
et électricité étant par ailleurs rares dès que l’on sort des 2-3 principales villes du Vanuatu.

 

Port Vila et Pango Village

Nous débarquons lundi 26 septembre vers 22h30 sur Efate, l’île la plus peuplée du Vanuatu (50 000 pers).
Nous avons eu la chance de faire la connaissance, par email, de Thomas, qui tient une école de
kite sur Port Vila, la capitale ; grâce à lui, on nous attend à l’aéroport : Alek, notre hôte pour
les prochains jours, nous amène à sa « guesthouse », située dans le village de Pango, limitrophe de
Port Vila.

Avec Alek, notre super hôte à la "Jabsina Guesthouse" de Pango

Les premières choses qui nous marquent : la chaleur et l’humidité, le fait que le marché soit encore
animé ainsi que le sourire sincère et les attentions de notre hôte. 

Les coqs entonnent un réveil matinal et nous filons donc directement au marché (décidément le lieu
favori d’Emilie).
Nous rejoignons la route principale et prenons l’un des nombreux mini-bus qui vont en direction de la ville ;
le tarif est unique et relativement coûteux comparativement au salaire moyen : il faut débourser 150 vatu
(soit 1,15 euros) pour effectuer un trajet de 5 à 10km, soit plus que le salaire horaire ; nous croisons donc
de nombreuses personnes qui font le trajet à pieds.

Port Vila n’a, en soi, qu’un intérêt limité : une rue commerçante principale, en partie dédiée à un
tourisme croissant venant principalement d’Australie (agences, duty free, cafés etc.), un joli lagon,
quelques supérettes et supermarchés.

Une fois de plus, c’est dans les allées du marché que nous préférons errer.

Le marché

Nous n’en sommes pas à notre premier marché, et celui-ci est à la fois similaire et différent.
Nous y retrouvons tomates, patates, laitues, concombres mais aussi noix de coco, bananes, papayes,
ignames, yams (manioc), caramboles, riz, corossols, fleurs et un coin repas.

On y trouve également un coin plus typique où sont disposés des snacks à emporter : les vendeuses
passent leur temps à chasser les mouches qui se régaleraient bien de ces petits plats composés d’une
base de manioc ou banane-légume agrémentée de poisson, gambas, viande ou autre.

Au marché de Port Vila

Les gens nous sourient et nous ne nous cachons pas pour les prendre en photos.
Les femmes sont venues des villages de Efate ou des îles avoisinantes, parfois avec les enfants, pour vendre
leurs produits, restant souvent toute une semaine et n’en repartant qu’une fois le stock vendu.
Le marché est donc un lieu de vie où les enfants jouent, où l’on dort et mange.

Nous prenons une part de cake à la banane en guise de petit déjeuner et filons rencontrer Thomas, dans
son magasin « Pacific Passion ».
Installé depuis 7 ans au Vanuatu, Thomas nous met rapidement à l’aise et nous donne des bons plans
et idées de visite.
Pas de vent / kite cette semaine, nous nous rabattons donc sur une excursion « volcan », sur l’île de
Tanna, à une heure de vol de Efate ; départ programmé vendredi, soit 3 jours plus tard, pour aller voir
l’un des volcans actifs les plus accessibles au monde.

Le lendemain, mercredi, sera une de ces journées tranquilles, passée à trier les photos, écrire un article,
et pêcher sur la plage de Pango (avec un retour bredouilles…). Pango est un petit village où maisons en
dure et maisons en tôle et toit en feuille de cocotiers sont voisines ; le terrain de foot est également
utilisé tous les soirs par l’église adventiste du 7ème jour, une des nombreuses religions de l’île.

Les gens nous saluent tous de la main au passage et, du bambin à la grand-mère, nous avons
systématiquement le droit à de larges sourires ; qu’est-ce que c’est agréable !

Tour de l’île de Efate :

Une route (refaite il y a un an) de 130km fait le tour d’Efate, le plus souvent en longeant la côte.

Nous partons donc tôt le jeudi matin pour cette première sortie en-dehors de Port Vila.
Sur la partie sud d’Efate se succèdent de vastes cocoteraies puis, sur l’Est, ce sont sur les belles plages
de sable blanc (Banana beach, Eton Beach) et jolis lagons que nous nous attarderons pour pêcher et nager.

Vastes cocoteraies sur le Sud de l'île

De luxueux « resorts », de petites îles volcaniques puis une végétation très dense : les paysages changent
mais, une fois de plus, les gens nous saluent et nous sourient systématiquement.
Les villages du bord de route sont des regroupements de maison en tôle ou feuilles de cocotiers.
On surprend quelques scènes de vie, au hasard : des femmes préparent le repas assises sur des
nattes, des hommes transportent du bois dans une brouette et des enfants poursuivent un chien, pieds
nus, en lui jetant des cailloux.

De retour sur Vila en début d’après-midi, nous faisons la connaissance, dans un Internet Café, de Marilou,
une française installée depuis 1,5 mois à Vila en tant qu’enseignant en histoire-géographie.

Soirée avec Owen et Marilou !

C’est avec Marilou et son ami, Owen, que nous prendrons notre premier « kava », une boisson amère
obtenue à partir de racines et dont couleur et texture font davantage penser à une eau boueuse qu’à un
apéritif…
C’est à partir de 17h30 environ que les hommes se retrouvent au « nakamal » pour avaler, cul sec,
une ou plusieurs doses de 50 ou 100ml de kava, bavardant et grignotant autour de tables plongées
dans l’obscurité en attendant que la boisson produise ses effets relaxants voire très relaxants…

Nous nous limiterons à une dose de 50ml, trop peu pour produire un quelconque effet mais bien assez
pour « apprécier » le goût, avant d’aller déguster un pot au feu préparé par Owen (chef de métier!).

Après cette journée bien remplie, nous rentrons sur Pango. Demain, nous partons pour le volcan !!!

Galerie Photos :

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