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Nouvelle-Calédonie (2/2) – 22 au 26 septembre

Nous arrivons en milieu d’après-midi sur Hienghène (NE de l’île), avec des paysages très différents :
des côtes escarpées, des formations calcaires pointues qui jaillissent de l’eau, un côté plus
sauvage que nous apprécions forcément.

Hienghène et ses superbes formations rocheuses

L’office du tourisme propose de séjourner en tribu, pour une découverte du mode
de vie local, mais il faut réserver 24h avant et le temps nous manque pour tout faire.

Dommage car la culture kanak semble riche et variée : on parle plus de 30 langues locales,
et les nombreuses tribus sont regroupées en districts coutumiers, où la vie quotidienne est
régie par la « coutume », ensemble de règles transmises oralement.
Dans l’est, on découvre d’ailleurs de nombreuses cases (rondes, en bois et au toit de paille),
très loin des confortables maisons et appartements de Nouméa.

Une case traditionnelle

Nous continuons donc notre route vers le nord et nous arrêtons au camping « chez Maria ».
Maria, une vielle dame qui vit très simplement, met en fait à disposition le bout de son jardin,
qui donne directement sur une petite plage.
Pour l’équivalent de 6euros, nous plantons la tente (loin de tout cocotier pour éviter
d’en recevoir une sur la tête) et Guillaume pêchera un barracuda pour le dîner.

Le lendemain matin, nous reprenons la voiture et prenons le bac de la Ouaième, dernier bac
en activité de Nouvelle Calédonie et l’occasion d’admirer de jolis points de vue (embouchure
verdoyante, belle langue de sable).
Encore quelques kilomètres et nous partons à pied pour la cascade de Tao, jolie chute de
100m de haut.

Notre balade terminée, nous rentrons sur Hienghène, avec une pause casse-croute au belvédère.
Nous sommes déjà vendredi, et nous avons prévu de rejoindre Cyril et Pauline sur Nouméa
le lendemain, pour supporter le XV de France qui joue les All Black ! On passera donc le reste
de la journée à conduire et on mettra près de 3h pour parcourir les 85km qui traversent
les mines de nickel pour rejoindre la ville de Canala…

Les paysages désolants des mines de nickel (Canala et alentours)

En effet, la Nouvelle-Calédonie possède près de 20% des réserves de nickel connues de la
planète, ce qui représente plus de 90% des exportations du pays !
La terre rouge est ici éventrée sur des dizaines de kilomètres, offrant un paysage tout à fait désertique.

Enfin sortis de la mine, on dormira au camping des cascades du Haut Gélima, à côté de Canala :
un petit havre de paix (on n’était que 4…) au milieu d’une jolie forêt tropicale et en bord de rivière.

Avant de rentrer sur Nouméa, nous décidons, le lendemain, de faire une pause à la boulangerie
de la Foa.
Heureuse idée : le proprio, Denis, avec lequel nous sympathisons, nous propose de passer
l’après-midi avec lui et ses enfants dans l’intérieur des terres. Une expérience sympathique :
pêche du lapia au filet dans les petits lacs, dégustation de vers de bancoule vivants (sisi,
on l’a fait, on est prêt pour Kholanta !) puis grillés, et enfin observation des cerfs
sauvages dans la forêt.
Merci encore pour ces bons moments passés !

"Dégustation" de ver de bancoule vivant ! Un petit goût laiteux...

 

Derniers jours sur Nouméa :

Après ces quelques jours en vadrouille, nous retrouvons donc Cyril, Pauline et certains de
leurs amis pour mater le match France-Nouvelle Zélande au pub, un match qui malheureusement
ne restera pas dans les annales…

Le lendemain, nous décidons de profiter encore un peu du soleil : marché le matin, après-midi
plage avec un peu de kite pour Guillaume et, le soir, dégustation de « mahi-mahi »
(dorade coryphène) sauce vanille accompagné d’un riz coco…un régal, merci Cyril et Pauline !!
                                                                                       
Une bonne nuit, les derniers préparatifs (déposer le boardbag à l’aéroport) et nous
décollons le soir pour le Vanuatu !

Ces 10j passés en Nouvelle Calédonie auront sans doute été trop courts pour apprécier correctement
le « Caillou » et ses paysages variés, les belles îles voisines et la culture kanak !
On nous a dit que l’alcool était, pour l’île, un véritable fléau et que les clivages et tensions
entre kanaks (population autochtone) et caldoches (européens nés sur place) étaient
encore très vives.
Certes, nous n’avons pas ressenti la même « décontraction » qu’en polynésie mais, en tant que
touristes pour 10j, nous n’avons rien vu de cela et avons particulièrement apprécié
la simplicité et les sourires sincères des habitants du nord-est.

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