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Potosi (BOL) – 26 et 27 juin 2011

Arrivée et promenade dans la ville :
De retour de notre trip en 4*4 vers 17 h nous attraperons un bus à 19 h qui nous mènera
vers Potosi après 5 heures de route.
Heureusement Emilie dormira la plupart du trajet ce qui lui évitera de se rendre compte de
la route et surtout de la conduite du chauffeur. Prendre un bus local est une expérience
en soi : bus bondé, multiples odeurs, la grand-mère en habits traditionnels assise à
côté du jeune avec son MP4 et bien entendu le chauffeur qui se prend pour un pilote de
rallye sur une piste à 4000 m longeant de sympathiques à-pics.

Potosi est une jolie ville de 150 000 habitants, perchée à 4070m.

Ruelle de Potosi

Elle doit son existence au « cerro rico » (mont riche), découvert en 1544 et qui est encore
aujourd’hui exploité pour ses minéraux (argent, zinc, plomb…).
Malgré nos précédentes nuits à plus de 4000m dans le salar, nous ressentons de bons
maux de tête pendant la 1ère nuit.

Un peu nazes, nous prenons une journée « off », à trainer dans la ville (jolis bâtiments coloniaux,
églises et places, balcons en bois, etc.).

Découverte des mines de Potosi :
On nous avait amplement prévenus : la visite des mines n’est pas une balade touristique
quelconque.
Quelques 12000 mineurs travaillent ici, par plus de 4000m d’altitude, dans des conditions
extrêmes afin de gagner environ 2 fois le salaire moyen (soit entre 300 et 400 euros par mois),
avec une espérance de vie de 50-55 ans et des problèmes de santé importants (silicose le
plus souvent).

Après avoir signé une décharge en cas de maladie ou accident éventuel, puis enfilé
un équipement adapté, nous passons acheter quelques sacs de coca, sodas et gants que
nous offrirons plus tard aux mineurs.

Nous descendrons la mine sur 3 niveaux (certaines mines ont jusqu’à 17 niveaux), la
température augmentant au fur et à mesure, jusqu’à 40°c, rendant ainsi l’air (mêlé aux
poussières et produits toxiques) difficilement respirable pour nos petits poumons de touristes…
Nous passerons 2h dans la mine, oppressés, stressés (parois tenues par des rondins de
bois, galeries parfois hautes de 1 m seulement, explosions de dynamite dans les galeries
voisines) et quelque peu mal à l’aise à côté des mineurs que nous croiserons.
Contents de sortir à l’air libre, cette expérience nous aura tous les deux profondément
marqués et nous abandonnons notre programme de visite pour l’après-midi…

Galerie Photos :

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