Phare du bout du monde...
Ushuaia (ARG) – 27 à 30 mai 2011

27 Mai : en route vers l’extrême Sud
C’est seulement après 15h de bus (dont un changement à Rio Gallegos), un passage au Chili
/ 4 passages de douane (Chili / Argentine / Chili / Argentine) et enfin 20 min de traversée
du détroit de Magellan que nous arrivons, en debut de soirée, à Ushuaia.
C’est la plus grande ville (59000 habitants) que nous visitons depuis notre départ de Santiago,
il y a maintenant 3 semaines.

Ushuaia depuis le canal de Beagle

28 mai : découverte de Ushuaia, canal de Beagle et Glacier Martial
Ushuaia est le seul endroit, en Argentine, où se rencontrent eau, montagne et forêt mais
c’est également la ville la plus australe du globe (mis à part Puerto Williams, au Chili).
Nous partons à 10h pour une sortie en bateau dans le canal de Beagle, canal long de 190km qui relie
les océans pacifique et atlantique.

Phare du bout du monde...

Les lions de mer et otaries jouent aux abords du bateau ou se dorent au soleil.

Video poursuite d’otaries

Aux abords du bateau...

Au milieu du canal, otaries et lions de mer se dorent...

Cormorans et otaries..

Nous partons ensuite pour le glacier martial, que nous apprécierons davantage pour la vue qu’il offre
sur la baie que pour le glacier lui-même.

29 mai : rando dans le parc national de Ushuaia.
En bonne compagnie, dont un norvégien parti en tour du monde depuis 2,5 ans (en fait,
11 mois, ce n’est peut-être pas assez… ;) ), nous partons pour une randonnée de 4heures le
long de la côte.
Le silence est absolu, seulement interrompu par le souffle des lions de mer et le hurlement des oiseaux.

Vidéo parc national d’Ushuaia

Depuis le "sentero costera" du parc national

30 mai : gastronomie et culture

Nous profitons de cette dernière journée pour déguster poissons et fruits de mer de l’Antartique :
un plat de « crabe royal » et merlu chez Tia Elvira, resto réputé d’Ushuaia.

Le modeste musée Yumana nous permettra de découvrir le passé de la région, habitée depuis 7000
ans seulement.

La population aborigène, vivant nue, avait réussi à survivre aux conditions climatiques
extrêmes grâce au feu maintenu continuellement allumé (qui a donné son nom à la « terre de feu »)
et apports caloriques que leur procuraient quelques 4kg quotidien de viande de lion de mer.

Ils n’auront néanmoins pas survécu aux maladies importées à travers les différentes expéditions
et missions de la fin du  XIXème siècle : en 70 ans, la population fut largement décimée et seul
quelques familles vivent encore à Puerto Williams, au Chili.

Ce soir nous partons en avion pour Buenos Aires, 3H30 de trajet qui nous éviteront quelques 35h de bus…

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